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4 juillet 2009

Piqûre de rappel pour Jean-Marie Bockel

Piqûre de rappel pour Jean-Marie Bockel

 

Créé le 03.07.09 à 07h04 | Mis à jour le 03.07.09 à 07h04   | 2 commentaires

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Jean-Marie Bockel et la directrice de la maison d'arrêt, Bénédicte Brunelle, hier.

Jean-Marie Bockel et la directrice de la maison d'arrêt, Bénédicte Brunelle, hier./ G. VARELA / 20 MINUTES

« Vous arrivez à vous entendre ? », demande Jean-Marie Bockel. « On s'arrange », lui répond un jeune homme qui partage sa cellule avec cinq autres détenus. Nommé le 23 juin, le secrétaire d'Etat à la Justice a visité hier la maison d'arrêt de Strasbourg. Un établissement qui, comme toutes les prisons françaises, souffre de surpopulation. Prévu pour 444 détenus, il en abritait 765 hier. Le constat n'a pas surpris Jean-Marie Bockel, qui a qualifié sa visite de « piqûre de rappel ». « Même si elle n'a été construite qu'il y a vingt et un ans, cette prison est le fruit d'un concept ancien, estime-t-il. Michèle Alliot-Marie [la garde des Sceaux] et moi aurons comme priorité d'humaniser les prisons et de construire de nouvelles places. » La création d'un établissement à Issenheim est déjà à l'étude pour « remplacer les prisons vétustes de Colmar et Mulhouse ».

Attendu hier sur ce dossier, Jean-Marie Bockel l'était encore plus sur le transfert prévu en janvier du siège de la direction interrégionale Est des services pénitentiaires (Disp) de l'Elsau à Nancy. Depuis son annonce en mars, il soulève l'opposition des syndicats et de la classe politique locale. « Je plaiderai dans les discussions, si cette décision se confirme, pour qu'un certain nombre de services puisse rester à Strasbourg », assure le secrétaire d'Etat. Selon lui, même si tout laisse à penser que la Disp sera bien délocalisée, seuls une « douzaine » de ses 144 employés pourraient être obligés de quitter l'Alsace pour la Lorraine. Il en discutera la semaine prochaine avec Michèle Alliot-Marie et recevra ensuite les parlementaires alsaciens.

Désirant « être présent sur toute la chaîne pénale », Jean-Marie Bockel s'est aussi rendu hier au tribunal d'instance de Strasbourg, quai Finkmatt, dont l'avenir est en suspens. En janvier, Rachida Dati, alors ministre de la Justice, avait annoncé la création d'une cité judiciaire dans la ville pour 54,3 millions d'euros. Problème, sa localisation aurait déjà dû être décidée début juin parmi cinq projets, dont un consiste à rénover et étendre l'actuel tribunal. Le secrétaire d'Etat a avoué hier que dans ce dossier, il n'en était « vraiment qu'au stade de l'écoute » et qu'il devait étudier un rapport fraîchement établi par l'Agence publique pour l'immobilier de la justice. Selon certaines sources, ce document ne serait, en réalité, pas encore finalisé. W

Philippe Wendling


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