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13 juillet 2009

SANTE Les pauvres privés de soins

 

SANTE

     
Les pauvres privés de soins

NOUVELOBS.COM | 13.07.2009 | 09:35

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Selon une enquête réalisée par Le Parisien sur 30 praticiens franciliens, 8 refusent les bénéficiaires de la CMU, soit un quart, ce qui est illégal. Ce sont généralement des médecins dits du secteur 2.

(Sipa)

(Sipa) 

La médecine à deux vitesses serait bien une réalité en France selon une enquête parue lundi 13 juillet dans le journal Le Parisien et effectuée auprès de praticiens franciliens. Sur 30 médecins contactés par le quotidien, huit ont refusé de prendre en consultation un bénéficiaire de la CMU (Couverture maladie universelle). Soit un quart, proportion que l'on retrouve nationalement dans les études menées par l'organisme du financement de la CMU.

Généralement praticiens du secteur 2

La plupart des médecins refusant de prendre en charge des bénéficiaires de la CMU sont des praticiens  dits du secteur 2. Ils sont autorisés à fixer librement leur tarif. Ce sont principalement des spécialistes, installés dans des  quartiers aisés.
Ils justifient leur refus par l'attitude de ces patients et par des motifs d'ordre économique. Quand un docteur à honoraire libre ausculte un bénéficiaire de la CMU, il est obligé d'appliquer le tarif réglementé, c'est-à-dire : 22 euros pour un généraliste et 25 pour un spécialiste. Une perte à gagner pour certains, quand on sait que certains spécialistes facturent leur consultation parfois 70 euros.
Pourtant aujourd'hui, un médecin, généraliste ou spécialiste n'a pas le droit de refuser un patient bénéficiaire de la CMU. Mais les sanctions encourues étant dérisoires, un éventuel blâme puis une interruption temporaire d'exercer, elles ne dissuadent pas de ce genre de pratiques. De plus les bénéficiaires de la CMU osent rarement se plaindre de ces pratiques, par peur du regard et de la gène de leur situation précaire.
Obliger les médecins à accepter

Récemment la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est récemment prononcée pour des sanctions financières. Pour l'opposition on doit obliger les médecins à tarifs libres à excepter les patients bénéficiaires de la CMU au tarif réglementé.
Actuellement 4,3 millions de personnes sont concernées par la CMU. Ce sont généralement des personnes précaires, puisque pour bénéficier de la CMU il faut percevoir moins de 621 euros par mois. (Nouvelobs.com)



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