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23 février 2009

Fillon appelle à "garder son sang froid"

NOUVELOBS.COM | 23.02.2009 | 13:12

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Le secrétaire d'Etat à l'Outremer, Yves Jégo, regrette pour sa part, que le Parti socialiste "essaie de jeter de l'huile sur le feu". Ségolène Royal, s'est rendue en Guadeloupe, pressant le patronat de "lâcher" 200 euros d'augmentation de salaires.

      

François Fillon, ici, au côté d'Yves Jégo (Sipa)

François Fillon, ici, au côté d'Yves Jégo (Sipa) 

Le Premier ministre François Fillon a demandé, lundi 23 février, à "chacun", notamment à l'ex-candidate PS à la présidentielle Ségolène Royal, de "garder son sang froid et de laisser les partenaires sociaux discuter" en Guadeloupe.
"Je demande à chacun, à Mme Royal comme aux autres, de garder son sang froid et de laisser les partenaires sociaux discuter" en Guadeloupe, a déclaré M. Fillon lors d'une conférence de presse au Salon de l'Agriculture à Paris.
"Ils sont à même de le faire, ils ont les éléments pour trouver une solution. C'est entre leurs mains que la situation repose", a-t-il ajouté.
"Je fais toujours attention aux conseils de Mme Royal, mais aujourd'hui l'intérêt général c'est de faire en sorte que la discussion ait enfin lieu" entre patronat et syndicats guadeloupéens, a-t-il dit.
"Il n'y aura pas de miracle ni apporté par Mme Royal, ni apporté par François Fillon", a-t-il poursuivi.
Dimanche, la présidente de la région Poitou-Charentes, qui s'est rendue à Pointe-à-Pitre, avait notamment reproché à "ceux qui nous gouvernent" de rester "enfermés dans leurs palais dorés", et demandé au Premier ministre François Fillon de venir assister aux négociations sociales en Guadeloupe.

"La mouche du coche"

Le secrétaire d'Etat à l'Outremer Yves Jégo a regretté lundi que le Parti socialiste "joue la mouche du coche" et "essaie de jeter de l'huile sur le feu" en Guadeloupe et il a réaffirmé que sa démission n'était pas à l'ordre du jour.
"Le PS joue la mouche de coche, essaie de jeter de l'huile sur le feu et je trouve que ce n'est pas très digne face à une crise dont chacun comprend bien qu'elle est compliquée. D'ailleurs, moi j'attends toujours de savoir de la part du PS quelles sont ses solutions", a déclaré Yves Jégo sur LCI.
"Il y a un temps où il faut être en Guadeloupe, j'y ai été beaucoup. Il y a un temps où il faut travailler les solutions à Paris", a-t-il répliqué à François Hollande. Peu avant, l'ancien premier secrétaire du PS avait déploré l'absence de représentants du gouvernement aux obsèques du syndicaliste guadeloupéen.

Hollande dénonce le pourrissement

"Il y aurait eu la mort d'un syndicaliste en métropole, vous pensez qu'il y aurait eu l'absence totale de tout représentant du gouvernement? Je mets en cause là une indifférence et c'est cette indifférence qui est regardée comme un mépris" par les Guadeloupéens, a déclaré le député de Corrèze sur RTL.
Interrogé sur les critiques contre la présence et les déclarations de Ségolène Royal en Guadeloupe, il a jugé que "ce n'est pas (sa) présence qui est en cause, c'est l'absence et l'indifférence du pouvoir".
Il a souligné que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle avait "été invitée par le maire de Pointe-à-Pitre" et qu'elle était "très liée à la Guadeloupe".
"Ceux qui n'étaient pas à leur place, ce sont ceux qui en Guadeloupe ont le pouvoir d'agir, c'est-à-dire en l'occurrence le gouvernement", a insisté François Hollande.
"Quand les moments sont exceptionnels, il faut les traiter de manière exceptionnelle et rien ne serait pire que la stratégie qui a été choisie par le président de la République, c'est-à-dire le pourrissement", a-t-il dit.
"Trop facile"

"Il y a une tentative de récupération, de politisation", a également déclaré Yves Jégo, commentant les déclarations de Ségolène Royal en Guadeloupe. Selon lui, "c'est trop facile de venir dire : 'c'est la faute au gouvernement, c'est la faute au président de la République'".
Dimanche, l'ex-candidate PS à la présidentielle avait reproché à "ceux qui nous gouvernent" de rester "enfermés dans leurs palais dorés", et demandé au Premier ministre François Fillon de venir assister aux négociations sociales en Guadeloupe.
Yves Jégo a par ailleurs réaffirmé que sa démission n'était "pas à l'ordre du jour". Mais "si demain ou après-demain le Premier ministre ou le président de la République me le demandent, je le ferai dans la seconde", a-t-il dit.


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